L’Aeonium x occidentale est une charmante plante des Canaries très décorative par son aspect graphique caractéristique du genre. Cet Aeonium forme en effet des petites rosettes de feuilles imbriquées les unes dans les autres. De croissance assez lente, il adopte un port étalé bas, plus large que haut, et se reconnait à ses feuilles vertes succulentes ornées de stries rougeâtres. Réservé aux jardins des climats les plus doux, il peut en revanche être cultivé partout en France en pot, d’autant plus qu’il résiste très bien au sec. Il suffit alors de l’hiverner en intérieur pour le protéger du gel. Une plante assez facile à cultiver, idéale dans un environnement contemporain et à l’aspect exotique.
Les Aeonium sont des plantes succulentes de la famille des Crassulacées, qui compte environ 1500 espèces, dont de nombreuses à intérêt ornemental. Tout le monde connait les populaires Kalanchoes avec leurs bouquets de fleurs vives qui égaient nos intérieurs, ou les Echeverias qui ont fait les grandes heures de la mosaïculture, tandis que les Sedums sont indispensables en végétalisation de toiture… On pourrait aussi citer les sympathiques Joubarbes, ou Sempervivum, qui font partie de notre flore spontanée malgré leur petit air exotique, et bien d’autre encore.
Les Aeonium ont un air de famille qui permet de facilement les identifier, en tant que genre en tout cas, pour ce qui est de l’espèce ou de la variété, c’est déjà moins facile. Et dans le cas de l’Aeonium x occidentale, c’est particulièrement ardu car cette plante est plutôt rare. Dans la nature, elle ne pousse que dans quelques stations de l’île de La Palma, aux Canaries. Il s’agit d’un hybride entre l’A. sedifolium, à feuilles minuscules ressemblant à celles d’un Sedum – d’où son nom – et l’A. goochiae, une espèce qui se distingue de la majorité des autres, puisqu’elle vit préférentiellement à l’ombre et aime l’humidité. De ce curieux croisement est né l’Aeonium x occidentale, une espèce à petit développement qui forme un coussin étalé d’une vingtaine de centimètres de hauteur seulement. Cette plante est particulièrement remarquable par son port très graphique, avec des rosettes de petites feuilles très charnues, dont la forme spatulée s’élargit à mesure qu’elle s’éloigne du coeur et se termine abruptement en coin. Les jeunes feuilles sont intimement imbriquées au cœur de la rosette puis s’ouvrent peu à peu comme une fleur. Les rosettes d’environ 6 à 8 cm de diamètre se serrent, elles aussi, les unes contre les autres, formant une touffe compacte. Un signe distinctif de cette plante est la présence de stries rouge foncé sur les feuilles, formant en général une ligne médiane, parfois aussi marginant la feuille.
Cet Aeonium est surtout apprécié pour son feuillage car sa floraison est réputée être encore plus rare en culture que dans la nature. Elle prend alors la forme de petites fleurs étoilées de couleur blanc-jaune, réunies en corymbes au-dessus de la masse du feuillage.
Dans les climats les plus doux de notre territoire, il conviendra de planter cet Aeonium au soleil, dans un sol pauvre et surtout bien drainé, car il ne supportera pas l’hiver s’il a les pieds dans l’eau ! Comme la plupart des autres espèces (et contrairement à l’un de ses géniteurs) il résiste bien au sec et se prête particulièrement à la culture en pot, ce qui permet de le mettre à l’abri en hiver.
Les Aeonium sont un régal pour les amateurs de plantes grasses et ce petit hybride les ravira de son feuillage géométrique au dessin proche de la perfection. Planté en pot, il s’intégrera parfaitement dans un environnement contemporain, où la pureté de ses formes fera pardonner la rareté de sa floraison. En climat suffisamment doux pour l’accueillir en pleine terre, comme sur la Côte d’Azur, il pourra constituer un élément d’un jardin sec, associé aux raquettes des Opuntias, dont certains sont bien plus rustiques que lui. En climat trop froid l’hiver, rien ne vous interdit d’ailleurs de « tricher » et de mettre son pot en pleine terre pour créer l’illusion qu’il y pousse, à la façon de ce qui se pratique dans certains jardins botaniques. Vous pourrez alors créer une scène dépaysante en ajoutant des plantes plus rustiques que lui, qui elles pourront passer l’hiver en extérieur, comme le fameux Yucca rostrata, qui tient sans coup férir au moins jusqu’à Orléans, ou au Cylindropuntia imbricata, encore plus résistant au froid et remarquable par son port graphique unique. Le remarquable Aloe striatula, sans doute le plus résistant au froid du genre, sera aussi un parfait compagnon.
Les cactus et plantes succulentes sont véritablement des plantes à part, originales par leurs formes et leur mode de culture. Elles ont une belle réputation de plantes increvables, que l’on peut sans problème oublier, et comptent parmi les plantes les plus résistantes à la sécheresse.
Les plantes grasses peuvent prendre une vraie diversité de formes, mais elles ont souvent des feuilles et tiges charnues, épaisses, leur permettant de stocker de l’eau et des éléments minéraux. On les appelle aussi plantes succulentes. Ce sont souvent des mini-plantes, car elles poussent lentement et en général ne deviennent pas très grandes. Elles peuvent former des rosettes de feuilles, prendre un port retombant, ou une silhouette d’arbuste nain. Elles permettent de réaliser de superbes compositions en associant plusieurs plantes grasses aux formes et couleurs variées.
Parmi les plantes succulentes, les cactus se différencient par leurs tiges renflées et leurs épines. Ils offrent également une floraison exceptionnelle, souvent avec de grandes fleurs très colorées.
Les cactus et plantes succulentes sont des plantes frileuses, c’est pourquoi la plupart des espèces doivent être cultivées en intérieur. Il est important de les planter dans un substrat drainant, et d’adapter les arrosages en fonction de la période de l’année. Découvrez tous nos conseils pour réussir la culture de vos plantes grasses et cactus, les soigner et les faire fleurir !

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